mercredi 6 novembre 2013

bienvenue !

Listes de films et de livres qui parlent des grandes histoires, des petites histoires, et de notre conscience...


Dans le film "Let's Get lost", bruce weber indique qu'il a "fait ce film sur Chet Baker pour raconter (s)a propre histoire".


Ou se trouve le cineaste ou le vidéaste dans son image, dans son film ? Quel lien entre celui qui filme et celui qui est filmé ?

Peut-on voir l'expérience de fabrication d'un film comme une expérience de transformation, de rencontre avec l'autre, où il nous est demandé de nous impliquer intimement dans le film: comment notre histoire entre en résonance avec l'histoire de l'autre, comment ce que nous filmons n'est pas tout à fait l'autre, mais le champ, une partie de l'autre, une partie de nous, une partie de tout...

Quelle conscience pouvons nous mettre sur notre posture, sur l'empathie, la compassion, le regard, le jugement, les émotions, les sentiments que nous ressentons, face à l'autre que nous interviewons ?
Comment notre météo intérieure influence le champ que nous filmons ?

La société du spectacle est à différents niveaux, quels personnages jouons nous dans la vie personnelle, sociale, derrière la caméra, devant la caméra.

Quel est le role de la caméra, observateur du grand tout, témoin privilégié...

Campbell pour la mythologie, Jung et  Grof pour la psychologie.
"La métaphore est le masque de Dieu qui nous permet d’appréhender l’éternité." 


Comment pouvons nous dessiner un mandala en forme de videogramme qui est une partie de nous, des autres et du tout ?

Être au cœur de notre histoire, et la dessiner, la peindre...


Naviguer entre le visible et l'invisible, entre la lumière et l'ombre, le corpusculaire et l'ondulatoire, le sacré et le profane, la vie incarné et le spirituel, le yin et le yang...

mythe de la caverne - Platon


La carte n'est pas le territoire - Magritte

Le mythe de la caverne:
Dans toutes ces circonstances, le vulgaire se moque du philosophe, qui tantôt lui paraît dédaigneux, tantôt ignorant de ce qui est à ses pieds et embarrassé sur toutes choses.

Le prisonnier libéré pourrait parler aux prisonniers enchaînés du monde d'en haut, du feu, des objets, du soleil et de la lumière et essayer de les délivrer, mais à ses risques et périls : "celui qui s'aviserait de les délier et de les emmener là-haut, celui-là, s'ils voulaient s'en emparer et le tuer, ne le tueraient-ils pas ?"



«Je n’aime pas beaucoup parler de 2001 parce qu’il s’agit essentiellement d’une expérience non verbale... Le film est plus une tentative de s’adresser au subconscient et au ressenti du spectateur qu’à son intellect.»
Stanley Kubrick